Lettrage...
Terminé!
12/12, reste le nettoyage. Qui sera fait à la toute fin bien entendu, quand tout cera encré.
Certains considèrent leurs planches originales commes des oeuvres d'arts, propres, parfaites, qu'on exposent ou qu'on gardent précieusement.. Et bien moi, c'est plutôt un champs de bataille. Je malmène ce pauvre papier, utilise mes feutres et mes pinceaux brutalement, met du blanc partout, gratouille, rature, salie, corrige etc. J'ai juste fais quelques lignes au graphite et des bulles informes, et on sent déjà le chaos qui s'installe. Et je crois que j'aime ça dans un sens. Le chaos c'est plein de vie, c'est ma façon de me sentir libre, je me dis: « C'est tout sale, et après? Je fais ce que je veux. » Et puis dans ma tête, c'est un peu le reflet de ce qui ce passe. Sa laisse de la place pour les incidents heureux, pour laisser aller mon intuition et travailler avec la gestuelle. (Un peu comme quand je parlais de mon bonheur d'avoir changer de format de travail.) Bien sur, j'ai conscience que mon travail dois être lisible et compréhensible à la fin, d'où l'importance de la revision. Je redresse, je raffine, je nettoie. Un retour au calme après la guerre qu'est l'étape des crayonnées et son encrage.