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Rêveries à Vapeur
27 janvier 2014

Retour sur le cours d’esthétique de la bande dessinée Automne 2013.

À l'origine ce texte est présenté à mes professeurs, comme un bilan et à la fois une explication sur notre démarche réalisé dans le cadre du cours de préparation pour Synthese. Je le publie ici pour que mes collègues et vous, curieux lecteurs puissent en profiter.

Genèse

J’ai eu mon idée pour mon projet synthèse durant l’été. Après avoir fait un projet dans une ambiance « steampunk » à l’hiver précédant, j’ai voulu poursuivre dans le même esprit pendant les vacances.  J’avais écouté une chronique sur internet sur la place des personnages féminins dans les jeux vidéo et la science-fiction/fantaisie. Feminist Frequency: http://www.youtube.com/channel/UC7Edgk9RxP7Fm7vjQ1d-cDA  Sans être d’accord sur tous les points, je me suis dit qu’il serait bien que je fasse davantage de place à des personnages féminins complets, solides et attachants dans mes propres histoires. C’est comme ça que la brigadière Stellie McAlley est née. D’abord, elle devait être une rivale de mon autre personnage, issu du cours de Dessin et narration, le charlatan chasseur de fantôme Damien Midnightson. Elle, travaillant pour la police, résolvait de véritables cas de situations paranormales, et lui, en travailleur autonome, tel un « détective privé » chasserait les fantômes tout en créant des faux aussi, pour faire de l’argent. Cette dualité de personnage a été un peu mise de côté pour synthèse, parce que j’ai plutôt développé l’environnement de McAlley, ce qui nous a donné le trio Stellie McAlley, Mlle Nina Van Stetson et le professeur Adrian Z Williams.

 Le choix des noms a plutôt été spontané. En les dessinant, leur nom m’est venu naturellement.  C’est le titre de McAlley qui m’a pris un peu de temps à trouver, je cherchais un synonyme d’enquêteur ou inspecteur. Je me suis finalement arrêter sur brigadière.  J’ai entendu ce terme, quelques semaines après avoir créer le personnage, pour la première fois en regardant les épisodes de Doctor Who,  de l’ère dite « Classic » (1963-1989). Un des personnages était chef d’une division militaire et portait ce titre, le Brigadier Lethbridge-Stewart. Je dois aussi admettre que cette série m’a profondément marqué depuis cet été, et qu’encore aujourd’hui j’en ai un intérêt fort vif. Il y a, volontairement ou non, un léger voile de « Whovian » sur mon projet synthèse.  Or contrairement à ce que certains pourraient penser, mon histoire est une histoire originale, et même si je n’avais pas découvert DW, elle aurait été sensiblement la même. Mon intérêt pour le steampunk, les polars, les savant-fou et les monstres étant bien antérieur. D’ailleurs, le nom de Nina Van Stetson elle, pour sa part, viens de Wilhelmina « Mina » Harker, et « Van », pour Van Helsing, tous deux, personnages issus de Dracula de Bram Stoker.

Le trio

Mes trois personnages sont des archétypes qui reviennent souvent dans mes histoires. Stellie McAlley, est une femme de caractère, qui n’a pas peur de l’aventure, autoritaire, avec beaucoup de leadership.  Nina Van Stetson, est ce que j’appelle une «douce». C’est-à-dire un personnage sensible, à l’écoute, qui a souvent le rôle de guérisseur. Dans ce-cas ci, le véritable guérisseur au sens strict du terme, c’est en fait le professeur Williams, qui est médecin, mais l’archétype de guérisseur dans mon cas s’applique plutôt au caractère qu’à la fonction. D’ailleurs, dans mon projet synthèse, c’est justement elle, qui aura ce rôle à cause de la situation. Le professeur Williams, pour sa part, est un scientifique,  fondamentalement bon, idéaliste, mais l’esprit un peu égaré. Pour synthèse, j’en ai fait une victime, presque un damoiseau en détresse. Peut-être parce que je m’attache facilement aux personnages qui subissent des choses horribles alors qu’ils sont innocents, et à la fois, j’admets avoir un faible pour les petits génies. Donc, une femme d’action, une douce, un homme torturé. Un noyau concentré, de nouveau personnages créer pour l’occasion, mais en fait, héritiers d’une longue série de personnages qui m’habitent depuis longtemps.

L'intrigue

Je n’ai pas cherché à faire quelque chose de particulièrement originale ou surprenant. Je pense que j’ai surtout cherché à maîtriser un genre. Si cette histoire était dans le cadre d’une série de plusieurs, elle serait au milieu d’un arc narratif plus large. Il n’y a pas, pour l’instant, de grandes révélations, ou d’introduction a quelque chose de plus lourd. J’ai voulu la faire autonome, anecdotique. Là où j’ai mis mes efforts c’est surtout dans la relation du trio, et j’ai voulu aussi montrer une vaste gamme d’émotions, joué sur le rythme et l’enchaînement des évènements. 

La recherche

Pendant la session, mes efforts de recherches ont été assez en montagnes russes. J’ai encore eu des problèmes avec ma confiance en soi, et ma dépression chronique. Je me suis égarée et j’ai perdu beaucoup de temps que j’aurais dû consacrer à mon travail. Je considère que je n’ai pas fait suffisamment d’effort pour ma recherche et j’en ai profondément honte. Je trouve que mes dessins ne sont pas à la hauteur et que j’ai pratiquement tout fait de travers. Les vacances de noël m’ont permis de me rattraper un peu, et je crois que le travail que j’ai accomplis sur mon scénario découpé va m’aider à me structurer pour le cours de synthèse lui-même.

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  • Bande dessinées, illustrations, dessins de recherches, réflexions, travaux en cours, blagues, whovianneries. Visitez les Multivers de Kathleen P. Béliveau alias Noctael, étudiante à l'UQO en Art et Design profil Bande dessinée.
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